Dans le Train à Grande Vitesse
Dès l’annonce du numéro de voie, une foule de passagers – sans doute stressés par les pigeons les prenant comme cible pour leurs fientes – se ruent vers le train, non sans avoir au préalable composté leur billet.
Pas la peine de courir, le train part dans 25 minutes…
Pas moyen de négocier, c’est à qui bourrera sa valise dans la figure de son voisin le plus vite et le plus violemment possible.
Commencent alors les négociations entre les passagers qui voyagent en couple et marchandent deux sièges côte à côte à une personne qui ne peut pas vraisemblablement refuser sans passer pour le dernier des connards.
» J’ai payé ma place!!
– Oui Monsieur, comme tout le monde. »
Le train part doucement de la gare. Deux minutes plus tard, message d’annonce du chef de cabine sous ecstasy et/ou valium.
Parfois on tombe sur un dépressif/suicidaire qui met un peu trop de zèle à oblitérer votre billet lors du passage de contrôle.
Parfois on tombe sur un gars sympa curieusement anti-stéréo typique : il fait tout pour vous arranger !
Ce soir, je suis tombé sur un sosie de Gérard Darmon. Plus vrai que nature ! Il est sous Prozac + exta.
A moins que çà soit la perspective de sa pré-retraite. Il manie le « Messieurs-Dames, bonsoir ! » à la perfection !
Message encore plus surréaliste du tenancier de la voiture bar. La compagnie des Wagons-Lits. Je réprime à chaque fois un sourire face à cet anachronisme.
Sérieusement, il serait temps de changer d’époque. Et de tarifs.
8 euros le jambon-beurre lyophilisé, non merci.