Que reste t’il aux outils payants?

Google Analytics logoLe débat ne date pas d’aujourd’hui mais les choses s’accélèrent avec les dernières nouveautés de Google Analytics et de Yahoo! Web Analytics .

Rien qu’hier au salon eMetrics de Washington, Google a annoncé toute une série de nouveautés pour Google Analytics, et notamment:

  • un système d’alerte e-mail sur base de KPIs basiques
  • un filtrage direct dans les rapports
  • un module « d’intelligence » qui permet d’identifier des chutes ou des pics de trafic
  • 5 jeux de  4 objectifs typés par profil, jusqu’à un total de 20 par profil
  • des variables personnalisées supplémentaires, à portée variable
  • un suivi des mobiles qui n’est en fait qu’un dérivé du procédé Urchin

Mais je vous ferai un billet sur le sujet très bientôt! 😉

Tout çà pour dire que les outils gratuits élargissent fortement leur périmètre fonctionnel.

De plus, ils s’adaptent de plus en plus aux processus métiers des entreprises en terme de segmentation des visiteurs, mais aussi de circulation et d’extraction des données.

Et c’est vraiment ce qui intéresse un utilisateur averti de solutions de web analytics: comment identifier de nouveaux clients et de nouveaux marchés?

D’où la question: que reste t’il aux outils payants?

L’avantage des outils payants demeure dans:

  • la propriété des données
  • une garantie de service et de performance
  • le support technique et commercial attitré
  • des plateformes marketing intégrées

Cette liste ci-dessus devrait encourager les éditeurs de solutions payantes à exceller dans ces domaines et à continuer à conduire l’innovation afin de limiter les dégâts le jour où les solutions gratuites combleront leur retard en terme d’offre de services.

Pour autant, des deux côtés de la barrière, les services professionnels (ou leur non-existence) font le bonheur des partenaires attitrés! 🙂

Des idées sur le sujet? Laissez un commentaire constructif sur ce blog ou participez à la discussion sur AnalyseWeb.fr!

Auteur/autrice : Julien Coquet

Expert de la mesure d’audience sur Internet depuis plus de 15 ans, Julien Coquet est consultant senior digital analytics et responsable produit et évangélisation pour Hub’Scan, une solution d’assurance qualité du marquage analytics. > A propos de Julien Coquet

4 réflexions sur « Que reste t’il aux outils payants? »

  1. Bonjour,
    J’ai consulté un petit moment la Bible des KPI. Super intéressant.
    Avant de m’y plonger en détail, j’ai consulté quelques points sur lesquels je me pose des questions depuis 10 ans.
    Notamment le calcul du ROI. Les scripts de ROI Adwords, YSM ou autres comparateurs et affiliés ne s’exécutent pas sur le serveur de paiement (ATOS/SISP en général). Mais sur le ticket de confirmation sur le serveur du commerçant (qui nécessite que le client clique sur un bouton après acceptation de sa commande). Quel % d’acheteur clique sur ce bouton ? 70% ? 50% ? 40% ? Ou sinon, placer les scripts ROI à l’étape qui précède l’accès au paiement en ligne sur un serveur tiers de paiement. Mais on fausse ainsi les données, en comptabilisant les simulations et commandes au paiement refusé comme des transformations. Et qu’en est-il des autres moyens de paiement ? Chèques, Virement, Receive & Pay, Paypal dont une validation par un script ne correspond pas forcément au chèque effectivement envoyé, au virement effectivement fait, a la confirmation de l’acceptation de paiement RNP ou PayPal…
    Quel faire pour avoir des données fiables… ou au plus juste ?
    Je manipule Google Analytics & Adwords tous les jours depuis des années, et les données ne servent que à m’alerter sur les ordres de grandeur et des variations anormales.
    Quand on voit la pauvreté des fonctionnalités de back-office (historique, rapports, exportations de données inexistants) des principaux acteurs du paiement sécurisé, ne permettront-ils des calculs fiables de ROI qu’après 2025?
    Quand le Bible dit « Nombre total de commandes passées/ Total des visites= Taux de conversion des commandes », OK, mais, le calcul du nb de commandes passées dépends du script de calcul de ROI qui par le fait qu’il ne peut comptabiliser à 90% de justesse le paiement d’une commande dans une BDD. Les KBI sont faussés. Mais pas inutiles non plus.
    Ou me trompe-je ?

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